La CNDH commémore la journée africaine de la détention

  • Bienvenue sur le site officiel de la CNDH du Togo, l’Institution de Promotion et de Protection des droits de l’Homme (“Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne” : article 3 de la DUDH), et de Prévention de la Torture ( “Nul ne sera soumis à la torture, ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants” : article 5 de la DUDH)
  • Activités | 24 mai 2017

    La CNDH commémore la journée africaine de la détention

    Comment réduire l’usage abusif de la détention provisoire ? Ce phénomène qui devient une source de violation des droits de l’homme dans nos lieux de détention.

    La question était au cœur des préoccupations des Institutions Nationales des Droits de l’Homme regroupés au sein du Réseau des Institutions Nationales Africaines des Droits de l’Homme (RINADH). C’est ainsi qu’elles ont décidé, lors de leur dixième conférence biennale tenue à Yaoundé au Cameroun, de contribuer à la réduction de l’usage excessif de la détention provisoire par tous les moyens. Pour concrétiser leur engagement, elles ont choisi le 25 avril de chaque année comme « Journée africaine de la détention provisoire ».

    C’est dans le cadre de la commémoration de cette journée que la Commission Nationale des Droits de l’Homme organise un atelier d’échange sur les stratégies et les actions visant à réduire l’usage excessif de la détention provisoire à l’intention des principaux acteurs de la chaine pénale et des organisations de la société civile. L’atelier se tient le 26 mai 2017 au Relais de la Caisse de Lomé à partir de 8 heures.

    En effet, détention provisoire est la privation de liberté prononcée à titre exceptionnel contre une personne mise en examen dès la phase d’instruction. Elle est motivée par plusieurs raisons. D’abords conserver les preuves et indices matériels, ou empêcher soit une pression sur les témoins ou les victimes, soit une concertation frauduleuse entre personnes mises en cause. Ensuite, protéger la personne mise en examen, garantir son maintien à la disposition de la justice, ou mettre fin à l’infraction. Enfin, mettre fin au trouble exceptionnel et persistant à l’ordre public provoqué par la gravité de l’infraction.

    Soulignons qu’il s’agit d’une mesure grave, qui consiste à incarcérer une personne encore présumée innocente. C’est la raison pour laquelle elle est entourée de diverses garanties.

     

    KLU Akuwa Kafui

    Service de Presse

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