Débutées dans la matinée de ce 10 décembre à Atakpamé avec la cérémonie d’ouverture marquant le 71e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’Homme (DUDH), les activités de la Journée internationale des droits de l’Homme (JIDH) se sont poursuivies dans l’après-midi de ce même jour avec une conférence-débat ayant vu la participation de plus 550 étudiants de l’Ecole normale supérieure (ENS) d’Atakpamé ainsi que le responsable des lieux.
« Rôle de la jeunesse dans la promotion et la protection des droits de l’homme » est le thème central de la communication animée par Atitso Afi, présidente de la sous-commission promotion et protection des droits de l’Homme à la CNDH.
Spécifiquement, la communication tourne autour de la notion de droits de l’homme ; de l’Etat, seul garant des droits de l’homme ; et du rôle de la jeunesse ou leadership participatif des jeunes.
L’objectif de cette manifestation « est d’une part, de célébrer le potentiel des jeunes à être des acteurs et actrices de changements constructifs et d’autre part d’encourager le leadership de la jeunesse en faveur de la promotion et de la protection des droits de l’homme », a laissé entendre Atitso Afi. Elle a poursuivi est soutenant que « les droits de l’homme sont des valeurs ou prérogatives inhérentes à l’être humain indépendamment de sa race, sa couleur, son ethnique, sa croyance, sa culture, son rang social et politique. »
Dans son mot introductif, le Commissaire Assih-Aissah Ashira a rappelé que « chaque 10 décembre est célébrée la journée internationale des droits de l’Homme en référence à l’adoption de la déclaration universelle des droits de l’Homme (DUDH) le 10 décembre 1948 à Paris.
Quant à Adji Sardji Aritiba, directeur de l’ENS, « ce thème s’inscrit dans une dynamique participative de toutes les couches sociales dans la promotion et la protection des droits de l’Homme prônée par les Nations-Unies ».
Les droits de l’homme sont fondés sur des principes qui les caractérisent. Il s’agit des principes d’universalité, d’inaliénabilité, d’indissociabilité, d’indivisibilité, d’interdépendance et de la non-discrimination.
Les principaux droits reconnus à la personne humaine sont classés en trois catégories : les droits civils et politiques, les droits économiques sociaux et culturels et les droits au développement
Les droits civils et politiques (droits de 1ère génération), Droits-libertés sont :
le droit à la vie
le droit à la liberté et à la sûreté
liberté de pensée, de conscience et de religion
la liberté d’expression et d’opinion
la liberté de réunion et d’association
la liberté de circulation
le droit à un procès équitable
le droit à la personnalité juridique
le droit à la présomption d’innocence
le Droit au respect de la vie privée et familiale
le doit au mariage
l’interdiction de discrimination
le droit de prendre part à la direction des affaires publiques
le droit de propriété.
Les droits économiques sociaux et culturels (droits de 2ème génération), droits-créances sont :
le droit au travail
le droit de jouir de conditions de travail justes et favorables
le droit syndical
le droit à la sécurité sociale
le droit à un niveau de vie suffisant
le droit à la santé
le droit à l’éducation
le droit de participer à la vie culturelle,
le droit de bénéficier du progrès scientifique et de ses applications,
le droit de bénéficier de la protection des intérêts moraux et matériels
Les droits au développement (droits de 3ème génération) sont :
le droit au développement
le droit à la paix
le droit de jouir du patrimoine commun de l’humanité
le droit à un environnement sain
le droit à l’assistance humanitaire, etc.
Promouvoir et protéger les droits de l’homme, cela relève en premier lieu de la responsabilité de l’Etat. C’est à l’Etat en tant que détenteur d’obligations, de garantir à chaque citoyen (détenteur de droits) ses droits à travers des instruments et des mécanismes de promotion et de protection des droits de l’homme.