Amener les étudiantes et étudiants à connaitre leurs droits et devoirs afin de leur permettre de contribuer à les faire prévaloir et à les défendre, tel est l’objet de cette causerie-débats qui s’inscrit dans le cadre d’une vaste campagne de sensibilisation et d’éducation aux droits de l’homme entreprise par la CNDH depuis 2013 dans les écoles et universités publiques et privées du pays.
La rencontre a été une occasion pour les responsables de la CNDH de faire connaitre l’institution aux apprenants, notamment sa création, sa composition, ses missions, et son fonctionnement.
Considérés comme l’ensemble des prérogatives inhérentes à n’importe quel individu et généralement reconnus à travers des lois ou des textes à valeur constitutionnelle, les droits de l’homme ont été consacrés par la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme (DUDH) adoptée par les Nations Unies le 10 décembre 1948. Ils expriment la reconnaissance de la dignité inaliénable de la personne humaine.
Pour permettre à l’élite montante d’avoir une vue générale sur leurs droits et leurs devoirs, la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme leur a été présentée. Ce texte de 30 articles énonce les droits civils, politiques, économiques, sociaux et culturels de tous les membres de la famille humaine, qu’ils soient hommes, femmes ou enfants.
Quant aux devoirs, ils sont précisés à l’article 29 qui stipule que « l’individu a des devoirs envers la communauté dans laquelle seul le libre et plein développement de sa personnalité est possible ».
En ouvrant les travaux, le Président de la CNDH, Monsieur Alilou Sam-Dja CISSE a reconnu que dans presque tous les pays du monde, les droits de l’homme sont souvent obtenus à l’issue de combats politiques ou de luttes sociales farouches. Ils sont donc un idéal commun à atteindre, une œuvre de longue haleine qui exige un combat au quotidien. Monsieur CISSE a émis le vœu que cette rencontre puisse contribuer à un changement de comportements qui implique une conversion de mentalités.
La Directrice de l’Ecole, Sr Afi Pauline-kisita SUKA s’est, quant à elle, réjouis du choix de son établissement pour sensibiliser la jeunesse apprenante sur l’universalité et l’intangibilité des droits humains. Elle a souhaité que le passage de la CNDH permette aux étudiants de mieux appréhender les notions de droits humains véhiculées un peu partout par les acteurs politiques et les organisations de la société civile.
Le respect des droits de l’homme constitue le soubassement de toute vie en communauté, d’autant plus qu’il permet d’éviter les conflits et contribue à l’instauration de la paix.
Innocent POPOLE
