L’hôtel Base 228 à Lomé a servi de cadre à un atelier de préparation à la pré-session nationale de l’Examen périodique Universel (EPU). Organisée par la Commission nationale des droits de l’Homme (CNDH) en collaboration avec le Collectif des associations de lutte contre l’impunité au Togo (CACIT) et avec l’appui technique et financier de l’ONG internationale UPR-Info, cette rencontre est une occasion pour les acteurs de droits de l’homme d’affûter leurs armes en vue des actions de plaidoyer efficaces pour la prise en compte de leurs préoccupations par les Etats examinateurs. La rencontre a été présidée par la Vice-présidente de la CNDH, Madame Afi ATITSO.
Ces acteurs de droits de l’homme, une soixantaine venus des quatre coins du pays, auront à se familiariser aux compétences et aux méthodes de plaidoyer stratégique avant l’examen, à la préparation des fiches de plaidoyer, à la formulation des recommandations SMART et au ciblage des Etats examinateurs pour une meilleure prise en compte de leurs préoccupations. Les participants auront également à préparer les interventions des orateurs sélectionnés pour la pré-session nationale prévue pour le 25 novembre prochain, à finaliser les présentations ou déclarations des différents orateurs et à optimiser les fiches d’information pour plus de visibilité.
Au cours de ces deux jours de travaux, les formateurs, membres de l’ONG UPR-info, à savoir Mesdames Laura SINNER, et Nargiz ARUPOVA, auront à partager les bonnes pratiques en termes de contenu et structures des fiches de plaidoyer. Leurs communications se feront suivant une approche et une méthode participative et interactive permettant un partage d’expériences et d’informations sur les différentes thématiques de droits de l’homme.
A l’ouverture des travaux, la Vice-présidente de la CNDH, Madame Afi ATITSO a souligné que les pré-sessions sont l’opportunité pour les missions permanentes de récolter des informations sur la situation des droits humains au Togo. Selon elle, l’objectif final de ces pré-sessions est de s’assurer que les recommandations faites lors de l’examen sont précises et cohérentes vis-à-vis de la situation dans les pays.
Pour la Vice-présidente de la CNDH, cette rencontre est une occasion de « fournir des informations objectives à jour, et de formuler des recommandations qui reflètent la réalité et les préoccupations des populations sur le terrain ».
Pour sa part, la Vice-présidente du Conseil d’Administration de CACIT, Madame AMEMASSOR Ami, a souligné que cette rencontre permettra de mieux comprendre le processus de formulation des recommandations de l’EPU par les Etats examinateurs, de présenter le format de la Pré-session nationale ainsi que de préparer les interventions des orateurs sélectionnés.
Rappelons que conformément à l’agenda établi, le Togo présentera son rapport au titre du 3e cycle de l’EPU en janvier 2022 au cours de la 40ème session du groupe de travail de l’EPU.
Innocent POPOLE
Service de presse de la CNDH