« Agir ensemble pour instaurer une culture positive de la sécurité et de la santé », tel est le thème de la journée mondiale de la sécurité et de la santé édition 2022. Pour célébrer l’événement, la Commission nationale des droits de l’homme(CNDH) a effectué une visite dans certaines unités de production à Lomé et dans la région maritime. L’objectif est de s’assurer que les conditions de travail en ces lieux sont conformes aux règles et principes régissant le secteur en matière de sécurité et santé.
Au total 08 unités de production ont reçu la visite des équipes de monitoring de la CNDH le jeudi 28 avril 2022, à l’occasion de la journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail. Cette activité de monitoring s’insère dans l’axe2 du plan stratégique 2021-2025 intitulé : « promotion d’une culture des droits de l’homme et renforcement de la protection ».
Par cette visite, la Commission veut contribuer à promouvoir la prévention des accidents de travail et des maladies professionnelles dans les lieux où elle est passée. L’objectif est de s’assurer avant tout que les employeurs appliquent les instruments juridiques relatifs à la sécurité et à la santé dans les entreprises.
La journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail est donc une occasion de rappeler toutes les parties prenantes à leurs obligations et responsabilités face aux risques d’accidents, de maladies et de décès liés au travail. C’est ce qui ressort de l’article 217 du code du travail de 2021 qui énonce que « l’employeur observe des mesures adéquates d’hygiène, de sécurité et de santé ».
Dans le contexte du présent monitoring, il a été question, au cours des visites, de savoir si les comités sécurité et santé sont mis en place et si ceux-ci fonctionnent normalement. Il s’est également agi de s’assurer de l’existence et du bon état des équipements de sécurité pour les employés, mais aussi du contrôle régulier par les inspecteurs du travail.
Le monitoring a permis à la commission de relever certains dysfonctionnements relatifs à la thématique. Les problèmes identifiés sont, pour l’essentiel, d’ordre structurel et environnemental et sont pour la plupart liés à l’inobservation des règles juridiques en la matière. Ils feront l’objet de recommandations à l’attention des autorités compétentes pour des mesures appropriées à prendre pour y remédier.
Il y a lieu de rappeler que le 28 avril a été déclaré journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail en 2003 par l’Organisation internationale du travail(OIT). L’objectif visé est d’attirer l’attention de la communauté internationale sur les tendances émergentes dans le domaine de la sécurité et de la santé au travail, mais aussi sur l’ampleur des accidents, des maladies et des décès liés au travail dans le monde.
Service de presse de la CNDH