L’hôtel Concorde de Lomé a servi de cadre le jeudi 23 juin 2022 à une journée de réflexion sur le thème « 35 de la CNDH : bilan et perspectives ». Les acteurs concernés, étatiques et non étatiques, ont répondu présents à cette journée de réflexion dont l’ouverture a été présidée par le ministre des droits de l’homme, de la formation à la citoyenneté, des relations avec les institutions de la République, porte-parole du gouvernement, Monsieur Christian TRIMUA.
Cette journée de réflexion a donné l’occasion à la CNDH de dresser le bilan de ses 35 ans d’existence et de relever les défis auxquels elle se trouve confrontée, comme l’indique le thème. Pour ce faire, deux panels ont meublé les discussions. L’un porte sur « la contribution de la CNDH au renforcement de la culture des droits de l’homme », tandis que l’autre est relatif aux « défis et perspectives ».
Les diverses interventions ont fait état d’un bilan positif des actions de la Commission après plus de trois décennies d’activités. Le ministre TRIMUA a, au cours de son discours d’ouverture, félicité tous les présidents et membres qui ont animé la vie de la Commission avec en prime l’amélioration de l’exercice des droits de l’homme et des libertés fondamentales. Pour lui, la culture de l’excellence qui caractérise la CNDH commande que celle-ci se fasse davantage violence à l’effet d’accompagner efficacement le gouvernement dans la mise en œuvre de sa politique des droits de l’homme à l’horizon 2025.
Auparavant, le président de la CNDH, monsieur Yaovi SRONVIE a exprimé sa gratitude à l’endroit des autorités au plus haut niveau de l’Etat pour la volonté politique dont elles ont fait preuve en créant la Commission le 09 juin 1987, une première en Afrique. Il a salué les actions de ses prédécesseurs, notamment Me Yawovi AGBOYIBO et Monsieur Aboudou ASSOUMA qui ont jeté les bases de la Commission accréditée au statut A depuis l’an 2000.
Justement, les acteurs présents à la journée de réflexion sont d’avis que la CNDH était à l’avant-garde des actions en faveur de plus d’espace de libertés. Ils ont reconnu que depuis les troubles socio-politiques des années 1990 à nos jours, la Commission a beaucoup contribué à l’apaisement du climat social, au renforcement de la démocratie, mais aussi à l’édification progressive de l’état de droit.
Le bilan établi par les deux vice-présidents de la Commission ainsi que les contributions de la société civile ont conforté la CNDH dans ses convictions que le plan stratégique 2021 – 2025 est une réponse adaptée aux ambitions de la CNDH ainsi qu’aux défis à relever. Au nombre des défis figurent en bonne place l’épineuse question d’instruire avec célérité les requêtes et la nécessité de saisir le Chef de l’Etat ou les tribunaux, le cas échéant. Il convient à présent de tabler sur la dynamique actuelle à l’effet de consolider les acquis et rendre la Commission plus efficace et plus efficiente.
Service de presse de la CNDH