La ville de Kara accueille les 22 et 23 juillet 2025 un atelier de formation d’une cinquantaine d’animateurs culturels provenant de 19 préfectures du septentrion. Cette formation se situe dans le cadre de la vulgarisation prochaine du film éducatif sur les droits humains intitulé « MIKOKO » à travers le pays. Elle permettra de disposer d’un vivier d’acteurs aptes à vulgariser le film et à sensibiliser les populations des préfectures cibles sur les droits de l’homme, les valeurs démocratiques et citoyennes.
Dans le cadre de leurs missions de promotion et d’éducation aux droits humains, la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH), le Collectif des associations contre l’impunité au Togo (CACIT) et l’Association VEGON, ont produit avec l’appui financier de l’Union européenne, un film éducatif sur les droits humains intitulé «MIKÔKÔ». La production de ce film répond au besoin de produits innovants de promotion et d’éducation aux droits humains et à la citoyenneté. Il s’agit d’allier le divertissement à l’éducation afin d’attirer toutes les catégories de la population surtout les jeunes, les femmes et les adultes.
La diffusion permettra de consolider les actions déjà entreprises en matière d’éducation aux droits humains, à la démocratie et à la citoyenneté au Togo.
Après le lancement grand public le 08 mars 2025 à l’Université de Lomé, il est prévu des campagnes de sensibilisation dans toutes les préfectures du pays et auprès de toutes les couches de la population aussi bien urbaines que rurales qui n’ont pas un accès régulier à la télévision afin d’atteindre un large public et aboutir à un changement de mentalité.
Pour la réussite de ces campagnes de sensibilisation, l’appui des animateurs culturels sera nécessaire et utile, d’où la nécessité de les former.
Madame Irène Ashira AISSA ASSIH première vice-présidente, représentant le Président de la CNDH à l’ouverture des travaux, a déclaré que la formation de Kara qui sera suivi de celle de Lomé pour les régions des Plateaux et Maritime, vise à leur permettre de se familiariser avec les thématiques de droits de l’homme abordées dans le film.
De manière spécifique, il s’agit de renforcer les capacités des animateurs culturels sur les droits de l’homme, la gouvernance locale et la démocratie participative ; de disposer d’un vivier d’acteurs aptes à vulgariser le film et à sensibiliser les populations des préfectures cibles sur les droits de l’homme, les valeurs démocratiques et citoyennes.
Il est à noter que la formation coïncide avec la période des festivités culturelles en lien avec les luttes traditionnelles Evalas en pays kabyè au cours de laquelle il est prévue une projection grand public du film MIKOKO au Palais des congrès de Kara, le soir du 23 juillet.
Service de presse de la CNDH
