Après la formation des animateurs culturels des régions des Savanes, Kara et Centrale les 22 et 23 juillet 2025 à Kara, c’est le tour de la ville de Kpalimé d’accueillir des acteurs des régions des Plateaux et maritime. L’hôtel Les Merveilles a servi de cadre à cette formation les 28 et 29 août 2025. Organisée par la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) en collaboration avec le Collectif des associations contre l’impunité au Togo (CACIT), cette formation vise à permettre aux participants de se familiariser avec les thématiques de droits de l’homme abordées dans le film. Les travaux ont été présidés par madame Irène Ashira AISSA ASSIH, première vice-présidente, représentant le Président de la CNDH.
Une quarantaine d’animateurs culturels venue de toutes les préfectures de la région des plateaux et de la maritime a pris part à la rencontre. Le but visé est de renforcer leurs capacités sur les droits de l’homme, la gouvernance locale et la démocratie participative à l’effet de disposer d’un vivier d’acteurs aptes à vulgariser le film et à sensibiliser les populations des préfectures cibles sur les droits de l’homme, les valeurs démocratiques et citoyennes.
Le film MIKOKO met en lumière plusieurs types de droits notamment les droits civils et politiques, les droits économiques, sociaux et culturels, les droits des groupes catégoriels et d’autres droits connexes. Il est basé sur des expériences de terrain et se colle au mieux à la réalité de la vie quotidienne. C’est un véritable outil de promotion et d’éducation aux droits de l’homme.
La diffusion du film permettra donc de consolider les actions déjà entreprises en matière d’éducation aux droits humains, à la démocratie et à la citoyenneté au Togo a estimé la Vice-présidente madame ASSIH dans son discours d’ouverture.
Durant les deux jours de formation, les participants auront à passer au peigne fin les modules sur les fondamentaux des droits de l’homme ; la participation citoyenne ; le genre/inclusion et leadership et les techniques d’animations et de mobilisation communautaire.
Cette dernière étape de formation de Kpalimé donne le ton aux campagnes de vulgarisation et de sensibilisation du film auprès de toutes les couches de la population aussi bien urbaines que rurales qui n’ont pas un accès régulier à la télévision afin d’atteindre un large public et aboutir à un changement de mentalité.
Le film MIKOKO est un fruit de la collaboration entre la CNDH, le CACIT et l’association VEGON. L’initiative bénéficie de l’appui financier de l’Union européenne.
Service de presse de la CNDH
