
Ouverte depuis le 30 janvier dernier, la campagne électorale en vue des élections sénatoriales du 15 février 2025 bat son plein. Afin de s’assurer du bon déroulement de ces élections, la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH), comme à son habitude, est déjà sur le terrain. Elle a déployé ses équipes d’observateurs dans toutes les régions du pays.
Au total onze (11) équipes de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) conduites par les commissaires sont réparties dans les différentes régions. Elles vont sillonner les 39 préfectures du pays pour faire le monitoring de la campagne électorale et du scrutin du 15 février prochain.
L’objectif est de s’assurer que tous les candidats des partis politiques et les indépendants ont la possibilité de battre librement campagne, conformément aux dispositions de l’article 70 du code électoral.
Consciente que les périodes électorales font exacerber les tensions entre les acteurs politiques et augmentent le risque de violations et d’atteintes aux droits de l’homme, la CNDH entend prévenir de telles violations et baliser ainsi la voie à des élections apaisées, non violentes et respectueuses des droits de l’homme.
Le déploiement des équipes de la CNDH intervient au lendemain de l’atelier de renforcement de capacités des membres et du personnel de l’institution sur le rôle du Parlement dans la Ve République.
Rappelons que les élections sénatoriales sont réservées à un collège électoral restreint, composé uniquement des conseillers municipaux et régionaux. Le scrutin du 15 février prochain permettra de mettre en place le Sénat, la 2e chambre du Parlement, laquelle jouera un rôle majeur dans le processus législatif, mais également dans l’élection du Président du Conseil.
Service de presse de la CNDH