Dans le cadre de la célébration en différé de la journée de la femme africaine, la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) a organisé le 05 août 2021 à l’hôtel Concorde de Lomé, une causerie-débats à l’attention des femmes revendeuses du marché de Cacaveli à Lomé, sur le thème : « Inclusion financière des femmes : des défis et des opportunités ». Cette rencontre présidée par le Rapporteur général, Monsieur Yaovi SRONVIE, représentant Madame le Président de la CNDH, a été couplée d’une séance de sensibilisation sur le cancer du sein et du col de l’utérus.
Une soixantaine de participants composés essentiellement des revendeuses du marché de Cacaveli à Lomé, des bénéficiaires des services de micro-finances, et des membres des organisations féminines, ont pris part à cette causerie-débats organisée par la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) du Togo dans le cadre de la journée de la femme africaine, célébrée chaque 31 juillet.
Cette année, le thème retenu porte sur l’inclusion financière des femmes ; une belle occasion pour la Commission d’entretenir les participantes sur des sous-thèmes tels que : « Renforcer l’inclusion financière des femmes : Une situation gagnante pour les femmes et les institutions financières », et « Inclusion financière des femmes : défis et opportunités ». Ces modules ont été présentés respectivement par Madame AYENA Modesta, Chef d’Agence de la Mutuelle d’appui et de soutien aux jeunes pour le développement (ASJD) Agbalépédo et Madame FIAWOFIA Emilie, Vice-présidente du groupement des femmes « Klèklè Nyuie ».
A travers ces communications, les participants ont pu échanger leurs connaissances et expériences sur les prestations des programmes de la finance inclusive et sur le droit d’accès des femmes aux services financiers. Elles ont surtout capitalisé les acquis de la finance inclusive et identifié les défis et les opportunités pouvant faciliter l’élimination des barrières à l’inclusion financière.
Au cours de cette rencontre, les femmes ont été également sensibilisées sur le cancer du sein et celui du col de l’utérus, deux maladies qui, depuis quelques années au Togo, sont devenus la première cause de décès dans la population féminine.
Ainsi, le Docteur ADANI-IFE Solange, Oncologue au CHU Sylvanus Olympio de Lomé a entretenu les participants sur les causes, les conséquences et les moyens de prévention de ces maladies. Selon elle, le dépistage à temps et la vaccination sont les meilleurs moyens de lutter contre ces maladies.
A l’ouverture des travaux, le Rapporteur général de la Commission, Représentant Madame le Président de la CNDH a déclaré que le thème de cette journée est en parfaite adéquation avec la problématique de la jouissance effective des droits économiques, sociaux et culturels par les femmes.
Pour Monsieur Yaovi SRONVIE, « l’inclusion financière est l’ensemble des dispositifs mis en place pour lutter contre l’exclusion bancaire et financière. Elle englobe toute une gamme de produits et services financiers et non financiers rendus accessibles aux populations pauvres ».
Il a rappelé la stratégie nationale de la finance inclusive adoptée par le gouvernement et qui vise à relever les défis au regard des disparités régionales en matière d’accès aux services financiers. Cette stratégie, a-t-il poursuivi, a contribué à lutter contre la pauvreté, à réduire les inégalités sociales et à renforcer la résilience des ménages en permettant aux populations vulnérables d’avoir accès à des moyens financiers pour exercer des activités génératrices de revenus.
Rappelons que la Journée de la femme africaine a été instituée en 1962 à Dar es Salaam en Tanzanie, avant d’être officiellement consacrée le 31 juillet 1974, à l’occasion du premier congrès de l’organisation panafricaine des femmes tenu à Dakar, au Sénégal.
Innocent POPOLE
Service de presse de la CNDH