A l’occasion de la journée mondiale de la santé célébrée le jeudi 07 avril 2022, la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) a échangé avec les acteurs clés du secteur minier de la préfecture de Yoto. Ils sont une cinquantaine de participants : responsables d’entreprise, autorités locales, leaders communautaires, chefs traditionnels, délégués du personnel, délégués syndicaux, organisations de femmes, de jeunes et de la société civile à prendre part à cette rencontre commémorative placée cette année sous le thème : « Notre planète, notre santé ». Par cette activité, la Commission entend contribuer à la promotion et à la protection du droit à un environnement sain et à la santé. Les travaux ont été présidés par le président de la CNDH, Monsieur SRONVIE Yaovi.
Protéger l’environnement pour sauver la planète bleue d’une destruction irréversible, telle est l’une des préoccupations majeures des dirigeants du monde et des experts du climat. Cette démarche s’inscrit dans la décennie de la restauration des écosystèmes 2021- 2030 des Nations unies.
Afin de préserver la santé des êtres humains et susciter un mouvement visant à bâtir des sociétés axées sur le bien-être, l’OMS exhorte la communauté internationale à travers le thème de cette année à prendre en compte les questions ci-après :
– sommes-nous capables de repenser un monde où chacun a accès à un air pur, à l’eau et à la nourriture ?
– un monde dans lequel les économies privilégient la santé et le bien-être ?
– où les villes sont vivables, et où les populations ont la maîtrise de leur santé et de celle de la planète ?
Pour marquer l’événement, la rencontre d’échanges organisée par la CNDH a porté sur les sous-thèmes suivants : “Les problèmes environnementaux liés à l’exploitation minière dans la préfecture de Yoto” et “L’impact des problèmes environnementaux sur la santé des populations”
Les participants ont également pris connaissance de la politique de gestion des déchets industriels produits par les entreprises WACEM et SCAN MINES TOGO, à travers un partage d’expériences des représentants de ces sociétés.
A la fin des travaux ; le président de la CNDH s’est réjoui de ce que les participants aient été proactifs. Pour lui, les enseignements tirés de la rencontre de Tabligbo contribueront à coup sûr à nourrir la réflexion pour une meilleure protection de l’environnement et par conséquent leur droit à la santé.
Afin de porter l’information à un public plus large, la CNDH a mis à contribution un média de proximité, Radio Speranza de Tabligbo. Au cours d’une émission en direct, la vice-présidente de la Commission, Madame ATITSO Afi a saisi l’occasion pour appeler l’attention de la population et les entreprises extractives locales sur la nécessité de préserver à tout prix l’environnement auquel la santé des hommes est intrinsèquement liée.
Service de presse de la CNDH