Dans le cadre de la célébration de la journée internationale des droits de l’enfant, la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) du Togo a organisé le 26 novembre 2022, une séance de sensibilisation à l’intention des pensionnaires et du personnel de l’orphelinat Soutien pour l’enfance en souffrance (SPES-LOME). La rencontre a été présidée par madame ATITSO Afi, Vice-présidente de la Commission. On notait à ses côtés, madame AÏSSAH-ASSIH Tembe A. Irène, présidente du conseil d’administration de SPES, monsieur SOHEY Dosseh, membre de la CNDH et madame SOSSOU Ablavi Massanh, directrice de l’orphelinat.
“L’inclusion, pour chaque enfant”, est le thème retenu cette année par les Nations Unies. Ce thème appelle à garantir à chaque enfant, quelle que soit sa situation sociale ou économique, son origine, sa couleur, sa race, son ethnie, une place pleine et entière dans la société. Il vise également à combattre la discrimination, renforcer l’acceptation de l’autre dans ses différences, créer un environnement bienveillant et serein, maximiser le potentiel de chaque enfant, a déclaré la Vice-présidente de la CNDH, Mme Afi ATITSO dans son allocution.
La rencontre de la CNDH avec les enfants de l’orphelinat SPES a porté sur le thème : “Droits et devoirs de l’enfant”. A travers ce thème, la Commission entend familiariser les pensionnaires et le personnel de cet orphelinat aux droits et devoirs de l’enfant, car la promotion et la protection des droits de l’enfant supposent également que les enfants s’acquittent de leurs devoirs.
Une communication et un jeu questions-réponses a permis aux enfants de mieux cerner leurs droits et devoirs. Dans sa communication, madame BOURAÏMA Adjidjatou, Directrice de la promotion des droits de l’homme, a estimé que les droits de l’homme sont universels, pris dans ce sens, on ne saurait parler des droits de l’enfant, étant donné que les enfants sont des êtres humains. Cependant, on parle des droits de l’enfant parce que les enfants sont des êtres très fragiles, vulnérables avec des besoins spécifiques et commencent leur vie dans un état de dépendance totale. Elle a mis l’accent sur le cadre juridique de protection de l’enfant au Togo en citant le code de l’enfant, le code des personnes et de la famille, le nouveau code pénal, la Charte africaine des droits et du bien-être de l’enfant, la Convention relative aux droits de l’enfant et ses protocoles facultatifs. L’oratrice a, surtout insisté sur les devoirs de l’enfant contenus dans l’article 31 de la charte et dans les articles 428 et 429 du code de l’enfant.
La rencontre a été agrémentée par un sketch sur la thématique, réalisé par les pensionnaires.
Les travaux ont pris fin par la remise symbolique de quelques documents relatifs aux droits de l’enfant à l’orphelinat SPES-LOME.
Créé en 2000, l’orphelinat SPES-LOME dispose aujourd’hui de deux centres : un centre des enfants et celui des adolescents, avec un total de 117 pensionnaires dont 63 garçons et 54 filles.
KLU Kafui
Service de presse de la CNDH