« Nos droits. Nos libertés. Toujours ». C’est à travers ce thème que les Nations Unies entendent commémorer cette année la journée internationale des droits de l’homme. La journée du 10 décembre 2015 est consacrée au lancement d’une campagne qui marque le 50e anniversaire des deux Pactes internationaux relatifs aux droits de l’homme qui ont été adoptés par l’Assemblée Générale des Nations Unies le 16 décembre 1966, à savoir : le Pacte International relatif aux Droits Civils et Politiques (PIDCP) et le Pacte International relatif aux Droits Economiques, Sociaux et Culturels (PIDESC).
A travers cette campagne, la communauté internationale veut que chacun œuvre sans répit pour rendre effectifs les droits de l’homme partout dans le monde et à tout moment.
Ainsi, pour marquer cet événement, la CNDH a choisi d’organiser « Une semaine des droits de l’homme à Dapaong », où est prévue une série d’activités à l’endroit de toute la population de Tône : rencontres d’échange avec les parents d’élèves, les Officiers de Police Judiciaires (OPJ), les regroupements de femmes et les leaders d’opinion ; panels de discussion avec les organisations de la société civile et les autorités administratives ; émissions radiophoniques et autres activités en direction des personnes privées de liberté.
L’objectif poursuivi par la CNDH est de faire connaître aux populations les mécanismes de promotion et de protection des droits de l’homme, de renforcer ses relations de coopération avec les différents acteurs de droits de l’homme dans le milieu, et de sensibiliser la population sur l’apatridie, un phénomène qui touche entre 10 et 12 millions de personnes dans le monde, selon le Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR), avec des conséquences très graves sur leur devenir.
L’apatridie, il faut le rappeler, est la situation d’”une personne qu’aucun Etat ne considère comme son ressortissant par application de sa législation” (article 1er de la Convention de 1954 relative au statut des apatrides). N’étant citoyen d’aucun Etat, l’apatride est privé de plusieurs de ses droits fondamentaux, et il devient urgent de sensibiliser les populations sur la question, en même temps qu’en prenant des mesures concrètes au plan national pour réduire ce fléau de par le monde.
Innocent POPOLE