La délégation a été accueillie par la Vice présidente, Madame Célestine Akouavi AMAGBEGNON-AÏDAM, en présence de deux membres du bureau exécutif de la Commission, ainsi que des responsables du secrétariat permanent.
Les échanges entre la CNDH et la délégation de la FIACAT ont porté sur les démarches à entreprendre pour la ratification par le Togo des traités relatifs à la protection des droits de l’homme, et plus particulièrement le deuxième Protocole facultatif se rapportant au Pacte International relatif aux Droits Civils et Politiques, visant à abolir la peine de mort. Quand on sait que ce Protocole fait partie des traités reconnus prioritaires par le Secrétaire Général des Nations Unies, on comprend aisément le déplacement de la FIACAT au Togo.
Le combat contre la torture et autres formes de traitements cruels, inhumains ou dégradants a été également au rendez-vous de cette entrevue. Les deux délégations ont fait un tour d’horizon sur l’Agence Nationale de Renseignements (ANR) qui, de nos jours, n’est plus un lieu de détention, ainsi que sur le Mécanisme National de Prévention de la Torture (MNP) que la Commission est censée abriter. Les membres de ces deux délégations se sont aussi préoccupés des conditions de détention carcérales au Togo et de la non adoption du code pénal et du code de procédure pénale.
Avant de prendre congé de ses hôtes la délégation de la FIACAT a souhaité vivement que le gouvernement adopte le plus rapidement possible la loi organique de la CNDH et ratifie dans les plus brefs délais le deuxième Protocole facultatif se rapportant au Pacte International relatif aux Droits Civils et Politiques. Le 15 décembre prochain étant le 25e anniversaire de l’adoption de ce 2e Protocole par l’Assemblée Générale des Nations Unies dans sa résolution 44/128 de 1989, une ratification avant cette date serait la bienvenue, a-t-elle fait remarquer.
Innocent POPOLE
Service de presse de la CNDH