Passage du Togo au 2e cycle de l’EPU : la CNDH valide son rapport

  • Bienvenue sur le site officiel de la CNDH du Togo, l’Institution de Promotion et de Protection des droits de l’Homme (“Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne” : article 3 de la DUDH), et de Prévention de la Torture ( “Nul ne sera soumis à la torture, ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants” : article 5 de la DUDH)
  • Actualités, Promotions | 11 avril 2016

    Passage du Togo au 2e cycle de l’EPU : la CNDH valide son rapport

    Dans le cadre du second passage du Togo à l’Examen Périodique Universel (EPU), la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) a organisé le 08 avril 2016 un atelier de validation de son rapport. La rencontre qui s’est déroulée à la salle de conférence de la Société d’Administration des Zones Franches (SAZOF), a été présidée par Monsieur Kossivi EGBETONYO,  Directeur de Cabinet du Garde des Sceaux, Ministre de la Justice et des Relations avec les Institutions de la République, en présence de la Vice-présidente de la CNDH, Madame AÏDAM-AMAGBEGNON Akouavi Célestine.

    Après son premier passage en 2011, le Togo sera de nouveau devant le Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies du 31 octobre au 11 novembre 2016, au titre du second cycle de l’Examen Périodique Universel (EPU).

    La rencontre a regroupé près d’une centaine de participants venus de différents départements ministériels, des associations et ONG de promotion et de protection des droits de l’homme, des organisations internationales dont UNICEF, Plan Togo, UNFPA, Terre des Hommes, SOS Villages d’enfants, WAO Afrique, ainsi que des partenaires en développement (Union Européenne, PNUD), sans oublier les membres et le personnel de la Commission.

     

    Cette grande mobilisation de toutes les composantes de la société s’explique par le fait que la préparation des documents sur lesquels sera fondé l’EPU exige en amont la participation de tous les acteurs impliqués dans la promotion et la protection des droits de l’homme, notamment, les organisations intergouvernementales régionales, les institutions nationales de défense des droits de l’homme et les représentants de la société civile, y compris les organisations non gouvernementales (ONG), les défenseurs des droits de l’homme et  les instituts universitaires ou de recherche en la matière. Chacun est appelé à jeter un regard critique sur le projet de rapport de la CNDH avant qu’il ne soit soumis au Conseil des droits de l’Homme.

    A la cérémonie d’ouverture la Vice-présidente de la CNDH, Madame AÏDAM-AMAGBEGNON a salué les efforts du gouvernement en matière de promotion et de protection des droits de l’homme dans notre pays, avant de reconnaître qu’il reste encore à parfaire dans bien des domaines pour renforcer la place du Togo dans le concert des nations respectueuses des libertés fondamentales et des droits de l’homme.

    Aussi a-t-elle souhaité que les contributions des participants permettent d’aboutir à un document consensuel, étant entendu que « l’EPU n’est pas  un tribunal pour juger et condamner un Etat, mais une tribune de dialogue interactif entre l’État qui fait l’objet de l’examen et les États membres des Nations unies, pour l’aider à mieux faire ».

    Ouvrant les travaux, le Directeur de Cabinet au Ministre de la  Justice et des Relations avec les Institutions de la république, Monsieur Kossivi EGBETONYO a salué l’élection de notre pays en octobre 2015, par l’Assemblée Générale des Nations Unies, en qualité de membre du conseil des droits de l’homme pour la période 2016-2018.

    Il a surtout rappelé qu’à l’issue du premier passage du Togo à l’EPU, le gouvernement avait accepté et s’était engagé à mettre en œuvre 123 sur les 133 recommandations à lui formulées. C’est ainsi qu’en juin 2014, le Togo a soumis au Conseil des droits de l’homme le rapport à mi-parcours sur la mise en œuvre des recommandations.

    Pour le représentant du Ministre, « le Conseil avait alors noté avec satisfaction la pleine adhésion de notre pays au mécanisme de l’EPU et s’était réjoui de la mise en œuvre à plus de 60 % des recommandations ainsi que des diverses mesures que cette mise en œuvre appelait ».

    Il a, pour terminer, reconnu que de juin 2014 à ce jour, d’importantes réformes ont été opérées et des mesures prises, entre autres, la refonte de notre législation pénale pour prendre en compte les instruments normatifs internationaux en matière de droits de l’homme.

    Une fois validé, ce rapport de 05 pages sera très bientôt soumis au Conseil des droits de l’homme.

    Innocent POPOLE 

    Comments

    Une réponse à “Passage du Togo au 2e cycle de l’EPU : la CNDH valide son rapport”

    1. C’est vraiment intéressant. Seul le dialogue peut améliorer certaines choses. Mais il faut que le dialogue soit sincère.

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