Les membres et le personnel de la Commission Nationale des Droits de l’Homme ont célébré le dimanche 1^er mai la fête des travailleurs. C’était au siège de la Commission, à Lomé, en présence de la Vice-présidente de l’Institution, Madame AÏDAM-AMAGBEGNON Akouavi.

La commémoration de la fête des travailleurs a été une occasion pour le Directeur des Ressources Humaines de la CNDH, Monsieur DJOBO-KOUM Minguiba, de présenter aux premiers responsables de la Commission, les doléances de l’ensemble du personnel du secrétariat administratif pour une amélioration de leurs conditions de vie et de travail.  Ces doléances se résument entre autres, à la mise à la disposition de tous les agents  des bureaux pour une meilleure qualité de prestation de service, à la construction d’une guérite pour mieux assurer la sécurité des personnes et des biens au siège de la Commission, à la dotation de chaque Antenne Régionale d’une bibliothèque, de matériel informatique et roulant, à la création d’une seconde Antenne à Kpalimé pour couvrir la région plateaux-ouest, au renforcement des capacités des agents par l’inscription à des cours de formation spécialisée sur place ou ailleurs, à la mise à disposition de la Commission d’un siège adéquat, susceptible  d’abriter la CNDH dans sa future configuration (09 Commissaires permanents et le personnel).

Recevant ce cahier de doléances, la Vice-présidente de la CNDH, Madame AÏDAM-AMAGBEGNON Akouavi a rassuré le personnel de la disponibilité de la Commission à œuvrer pour la bonne marche du travail. Elle a promis le transmettre à qui de droit.

Après ce cérémonial, la fête s’est poursuivie dans une ambiance emprunte de convivialité. Outre le personnel, certains Commissaires ainsi que des amis et proches ont rehaussé par leur présence, l’éclat de cette journée.

Pour rappel, « Le 1^er mai 1886, aux Etats-Unis, plus de 200 000 travailleurs obtiennent la journée de huit heures grâce à une forte pression des syndicats ». Mais, un affrontement avec la police cause la mort de plusieurs personnes. En souvenir de cette victoire amère, les syndicats européens instituent quelques années plus tard une « journée internationale des travailleurs » ou « fête des travailleurs » destinée à se renouveler le 1^er mai de chaque année. Cette journée est aujourd’hui appelée « fête du travail », bien que l’expression prête à confusion (on ne fête pas le travail à proprement parler mais l’on honore des travailleurs), selon André Larané ».

Innocent POPOLE